Libération salue la politique salariale innovatrice des Grands Buffets
Le journal Libération met en avant la politique salariale des Grands Buffets dans une double page de son édition nationale.
L'article revient notamment sur l'indexation annoncée des salaires sur le coût de la vie en octobre 2022.
En voici un extrait :
"...Ils étaient 180 à travailler ici en février. Pas mal pour un secteur qui subit une pénurie de main d'oeuvre dont on ne sait plus vraiment si elle est conjoncturelle ou structurelle. Il faut dire que Louis Privat, le maire des lieux, a mis les moyens pour briser la spirale infernale dans laquelle sont plongées l'hôtellerie et la restauration. En janvier, il avait annoncé une augmentation de rémunération moyenne de 30%, avec un traitement minimum, pour un plongeur par exemple, fixé à 1750€ net " afin de prendre en compte la pénibilité du travail dans l'hôtellerie-restauration.
" Sauf qu'entre temps, un autre paramètre économique et, par ricochet, social est entré dans la danse : l'inflation record. " Cette inflation, c'est aussi une occasion ratée, juge Louis Privat. Les prix des menus et des plats vont augmenter, mais uniquement à cause des prix des denrées ou de l'énergie. Or, pourquoi ce que l'on fait avec ces variables, on ne le ferait pas lorsqu'on augmente nos salariés ? ". Louis Privat explique qu'il devra bientôt augmenter de nouveau ses prix pour prendre en compte l'inflation qui touche la quasi-totalité de ses produits.
L'autre problème c'est que l'augmentation conséquente accordée à ses salariés en début d'année est, en partie, absorbée par celle de l'essence, de l'électricité ou des produits de première nécessité. Une convention entre la direction et les salariés vient d'être signée : à partir d'octobre, les salaires des Grands Buffets seront indexés sur l'inflation, et ce tous les six mois.